Félix Oyoua explore les corps nus comme des paysages inconnus, et pourtant étrangement familiers. L'anse d'une hanche devient crique secrète, la courbe d'un sein se fait colline ou dune modelée par le vent. Une silhouette sinue en méandres d'un fleuve. La géographie intime des peaux et visages se révèle, entre sables et argiles. Tentation de peintures rituelles. Le noir se fait langue première, envoûtante. Non comme une mémoire ancestrale, mais en intemporalité d'un présent que Félix Oyoua donne à contempler, à méditer.